C'est quoi une POM ?
Pour le savoir, écoutez José-Manuel Lamarque sur France Inter ICI
Du 04 juillet au 13 septembre venez découvrir les œuvres des POM sur les thèmes
de la mer et des bateaux.
Renseignements pratiques ici.
Mis à contribution, les talents des membres du comité de lecture et ceux du « rôle d’équipage Bravo Zulu» (les lauréats du prix littéraire de l’ACORAM) ont été renforcés par le soutien d’invités de valeur.
Le succès de ces « escales » a été immédiat. Elles sont disponible ci-dessous et rassemblées par thème dans un livre électronique.
Les voyages continuent !
CF (H) Jean-Paul Billot,
Président, comité de lecture de l’ACORAM
Prix Marine Bravo Zulu
Je vous invite à retrouver mon récit au chapitre 20,
"Dans la Marine, on salue tout ce qui bouge et on peint le reste !"
Carnet de voyage en Polynésie française dans la revue "Bouts du monde" n°41 janvier 2020
45e Salon de la Marine
SAM. 19/06 2021 AU DIM. 19/09 2021
Musée des beaux-arts
24, rue Traverse
29200 Brest
Médiathèque François Mitterrand - Les Capucins
25 rue de Pontaniou
29200 Brest
Musée National de la Marine / Château de Brest
Boulevard de la Marine
29200 Brest
L’édition inédite de ce 45e Salon accoste à Brest : au Musée des beaux-arts pour les actuels Peintres Officiels de la Marine, à la médiathèque François Mitterrand–Les Capucins pour les candidats au titre et au musée national de la Marine, sur son site de Brest au Château pour un hommage aux Peintres officiels de la Marine disparus depuis la dernière édition du salon, en 2017.
Dans le blog du Monde, un article de Pierre Jullien :
La mer inspire Marie Détrée, peintre officiel de la Marine,
un article de Gaël Hautemulle
.
Marie Détrée est l’une des quarante-trois peintres officiels de la Marine en exercice. Son travail, comme celui de ses confrères, est mis en lumière dans un livre des Éditions Locus Solus.
« J’ai toujours eu envie de peindre. Et aussi une forte attirance pour les bateaux, confie Marie Détrée, sur le pont de La Recouvrance, goélette à huniers de la ville de Brest (Finistère). Mon père et mon grand-père étaient des marins de commerce ! »Ce jour-là, l’artiste malouine accompagne quelques mousses du Centre d’instruction naval (CIN) lors d’une journée d’amarinage. Malheureusement, la météo, maussade sur le quai Malbert, oblige le navire à rester en rade. Et, dans la purée de pois, la peintre ne sortira pas son matériel.
La peinture et la mer
L’occasion d’évoquer son parcours : « On ne peut plus classique, s’excuse presque la pétillante quadragénaire. Mes parents sont installés à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et, il y a une vingtaine d’années, le port industriel et ses quais étaient ouverts à la balade. J’y allais tous les dimanches. »
Diplômée des Beaux-Arts de Paris, la jeune femme se consacre alors à ses deux passions : la peinture et la mer. Et participe, tout naturellement, au salon de la Marine, exposition bisannuelle et « vivier où l’institution repère ses futurs peintres officiels ».
La peinture et la mer
L’occasion d’évoquer son parcours : « On ne peut plus classique, s’excuse presque la pétillante quadragénaire. Mes parents sont installés à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) et, il y a une vingtaine d’années, le port industriel et ses quais étaient ouverts à la balade. J’y allais tous les dimanches. »
Diplômée des Beaux-Arts de Paris, la jeune femme se consacre alors à ses deux passions : la peinture et la mer. Et participe, tout naturellement, au salon de la Marine, exposition bisannuelle et « vivier où l’institution repère ses futurs peintres officiels ».
Marin-Marie, Mathurin Méheut, Paul Signac
« Cela me paraissait totalement inaccessible, confie Marie Détrée. J’avais en tête de grands noms : Marin Marie (POM en 1934), Roger Chapelet (1936), Mathurin Méheut (1921) ou encore Paul Signac (1915) ! »
Contre toute attente, la jeune artiste « reçoit une médaille » qui lui donne droit à un embarquement à bord d’un bâtiment de la Marine nationale. Ce sera, en 2008, « trois ronds dans l’eau » devant Toulon (Var) sur le Mistral, bâtiment de projection et de commandement.
Et un tel « coup de foudre » qu’elle rejoint l’équipage, un mois plus tard, et par ses propres moyens, à Singapour, pour embarquer de nouveau, cette fois pour un tour d’Asie d’un mois, passant par Tokyo, Shanghai (Chine), Pékin et Kuala Lumpur.
Créé en 1830, le corps des Peintres officiels réunit aujourd’hui quarante-trois membres parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand, Titouan Lamazou, Anne Smith, Ronan Olier. Avec pour seule d’obligation d’envoyer une œuvre pour chaque édition du salon de la Marine.
Le principal avantage est le statut de militaire d’active (avec numéro de matricule et carte d’identité militaire) qui permet notamment de partir en opérations extérieures, selon un calendrier de missions proposé par la Marine.
La lieutenante de vaisseau (et future capitaine de corvette) Détrée a, par exemple, participé à une mission de lutte antipiraterie au large de la Somalie. Elle a reçu à ce titre la médaille Atalanta qui fait « sa fierté ».
Nommée jeune, à 36 ans, elle a aussi réalisé « son rêve » d’embarquer à bord de sous-marins nucléaires. Aussi enthousiasmée par son hélitreuillage à bord, que « fière » de pénétrer les secrètes entrailles de la dissuasion nucléaire.
Pour faire démentir les proverbes peu flatteurs du bord (« Travailler comme un peintre », « bête comme un peintre »), l’artiste, et femme dans un monde d’hommes (seulement six femmes peintres officiels), adopte toujours la même stratégie : « Je m’installe dans la coursive principale et je peins. »
À chaque fois, une exposition à bord présente le résultat de son travail à l’équipage. Et elle fait cadeau d’une gouache au bateau qui l’emmènera, ensuite, « par tous les temps, sur toutes les mers du monde ».
(1) Les BPC, pour bâtiments de projection et de commandement, sont désormais désignés par le sigle PHA, pour porte-hélicoptères amphibies. Outre le Mistral, le Tonnerre et le Dixmude sont les deux autres PHA, bâtiments polyvalents de la Marine aux taux de présence à la mer parmi les plus importants de la Flotte.